Après avoir purgé trois ans de prison pour meurtre, un yakuza rentre à Tokyo où il se rend immédiatement dans une salle de jeu ; il remarque une jeune femme qui joue gros…
Comme ses confrères de la nouvelle vague japonaise des années 50-60, Shinoda investit un genre repéré, celui des films de yakuzas et se l’approprie. Il ne cache pas la violence du milieu mais met en avant son côté « rites et traditions » en esthétisant sa présentation. Il privilégie les atmosphères, avec des distorsions du son étonnantes – les scènes dans les maisons de jeu. Il respecte la trame du genre mais y insère des personnages aux dimensions humaines d’une complexité inhabituelle. Ces pas de côté amenèrent un conflit avec son scénariste qui retarda la sortie du film de quelques mois.