La Symphonie n°8 « Inachevée » de Schubert a fait couler beaucoup d’encre. Pourquoi le compositeur s’est-il arrêté en si bon chemin ? Le mystère demeure entier autour de cette partition poignante et romantique qui, en deux mouvements seulement, dit tout du cycle de la vie et de la mort. Écrit pour Louise Victoire Jenamy, le Concerto pour piano n°9 de Mozart n’a quant à lui d’autre ambition que de charmer le public. Les mélodies jaillissent de toutes parts et le piano et l’orchestre conversent dans de superbes échanges instrumentaux. La toute jeune pianiste française Arielle Beck, lauréate du Concours Chopin, interprétera ce chef-d’oeuvre poétique connu pour son Andantino au ton tragique. Dix ans plus tard, peu de temps après la mort de de son père, Mozart compose la réjouissante et joyeuse Petite musique de nuit. Cette manière de rire pour ne pas pleurer n’est pas étrangère au charme inaltérable de ce petit bijou orchestral que dirigera le chef d’orchestre Bruno Weil.
Tout le mystère et le drame schubertien sont réunis dans les deux mouvements de sa Symphonie Inachevée.