Au fil d’une trentaine de panneaux grands formats, l’exposition « Les Ottomans, l’Empire des trois mers et des trois continents » présente le dernier grand empire méditerranéen, héritier de Byzance et de Bagdad.
Au XVIe siècle, à son apogée, la population est estimée à 22 millions d’habitants. Les ethnies les plus diverses s’y côtoient et les trois religions monothéistes y sont représentées. À partir du XVIIIe siècle, cette diversité devient faiblesse. Les réformes entreprises dans l’administration et l’armée sont vaines face au développement des autonomies locales, à la montée des sentiments nationaux et à la pression des
Etats européens. L’empire perd des pans entiers de son territoire jusqu’à disparaître à l’issue de la première Guerre mondiale. La disparition de l’Empire ottoman n’a pas effacé son héritage. Les peuples ayant été sous son autorité, qu’ils le repoussent ou s’en réclament, demeurent profondément marqués par la culture et le mode de vie des ottomans qu’ils ont façonné ensemble.