Pour la metteuse en scène Silvia Paoli, le destin de Violetta est moins scellé par la maladie que par une société impitoyable qui ne lui laisse d’autre choix que de se sacrifier. La Traviata est l’histoire d’une héroïne condamnée à la solitude. Le récit qui nous est proposé va donc épouser chaque battement de coeur de Violetta, tout comme le fait la musique de Giuseppe Verdi à qui nous devons ainsi l’un des plus beaux personnages de toute l’histoire de l’opéra. Une soprano « absolue », soulevée par les émotions. Et un orchestre qui l’écoute et lui répond avec la même intensité.
Dans La Traviata, Verdi critique la brutalité
d’une société du paraître, machine à broyer les femmes
qui aspirent à être libres.
Opéra en trois actes, sur un livret de Francesco Maria Piave
D’après le roman d’Alexandre Dumas fils, La Dame aux camélias
Créé au Teatro La Fenice de Venise le 6 mars 1853
DISTRIBUTION
Sylvia Paoli – mise en scène
Lisetta Buccellato – scénographie
Fiammetta Baldiserri – lumières
Valeria Donata Bettella – costumes
Emmanuele Rosa – chorégraphie
Baudouin Woehl – dramaturgie
Tecla Gucci Ludolf assistante – mise en scène
Violetta Valery – Maria Novella Malfatti / Darija Auguštan
Flora Bervoix – Aurore Ugolin
Annina – Marie-Bénédicte Souquet
Alfredo Germont – Giulio Pelligra / Francesco Castoro
Giorgio Germont – Dionysios Sourbis
Gastone, Vicomte de Létorières – Carlos Natale
Baron Douphol – Gagik Vardanyan
Marquis d’Obigny – Stavros Mantis
Docteur Grenvil – Jean-Vincent Blot